vendredi 17 avril 2015

La Bienveillance




                C’est une sorte de petite graine à partir de laquelle naît l’amour, c’est la racine d’où croît le germe des paix.

C’est un regard tendre qu’on porte au monde, aux autres, aux êtres. 

Elle est proche de la gentillesse, qui en est la version active ; 
la bienveillance est plutôt contemplative, intériorisée, l’étonnement plein d’espoirs, de respect et de rêves d’une pureté adamantine.

Elle est diffuse, elle se diffuse autour d’elle. Comme une aura, un aimant, elle attire et irradie.
Elle ne connaît pas la défiance, mais vit la confiance. 



Seul rempart contre la bêtise, la peur ou la colère (ces Horlas que chacun ne manque jamais de croiser dans sa vie,) elle humanise, elle apaise, elle égalise au sens où elle pose, elle affirme un lien d’égalité loin de la condescendance, et proche de la fraternité.

Sans niaiserie, elle est l’essentiel de l’humanité : être humain signifie d’abord être partie d’un tout qui suppose et implique les autres, et la bienveillance est une invitation à être un égal à l’écoute de ces autres, une invitation à accepter d’entendre leur cri particulier, leur partition propre, leur projection personnelle. Dans la grande harmonie où se contrastent les égos – heu les égaux, pardon.

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