C’est
une sorte de petite graine à partir de laquelle naît l’amour, c’est la racine
d’où croît le germe des paix.
C’est un regard tendre
qu’on porte au monde, aux autres, aux êtres.
Elle est proche de la gentillesse,
qui en est la version active ;
la bienveillance est plutôt contemplative,
intériorisée, l’étonnement plein d’espoirs, de respect et de rêves d’une pureté
adamantine.
Elle est diffuse, elle se
diffuse autour d’elle. Comme une aura, un aimant, elle attire et irradie.
Elle
ne connaît pas la défiance, mais vit la confiance.
Seul rempart contre la
bêtise, la peur ou la colère (ces Horlas que chacun ne manque jamais de croiser
dans sa vie,) elle humanise, elle apaise, elle égalise au sens où elle pose,
elle affirme un lien d’égalité loin de la condescendance, et proche de la
fraternité.
Sans niaiserie, elle est
l’essentiel de l’humanité : être humain signifie d’abord être partie d’un
tout qui suppose et implique les autres, et la bienveillance est une invitation
à être un égal à l’écoute de ces autres, une invitation à accepter d’entendre leur
cri particulier, leur partition propre, leur projection personnelle. Dans la
grande harmonie où se contrastent les égos – heu les égaux, pardon.
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