lundi 9 novembre 2015
lundi 19 octobre 2015
dimanche 11 octobre 2015
samedi 10 octobre 2015
Hypnosis
Cet arbre est réalisé en fils d'aluminium principalement (j'ai mêlé quelques fils d'acier pour consolider l'ensemble car l'alu est très souple.) Il a environ 70 cm d'envergure sur une soixantaine de haut.
Il s'agit d'un hommage, d'une réponse à une oeuvre de Jean-Pierre Bardon : le tableau d'un arbre dans le branchage duquel se cachent - ou se montrent - des yeux. Je mettrai bientôt une photo de cette oeuvre dans ce message. En attendant, vous pouvez aller voir sur son site les autres arbres de ce plasticien auvergnat, ainsi que l'ensemble de son travail qui m'inspire souvent par sa poésie à deux facettes (installations, peintures.)
Il s'agit d'un hommage, d'une réponse à une oeuvre de Jean-Pierre Bardon : le tableau d'un arbre dans le branchage duquel se cachent - ou se montrent - des yeux. Je mettrai bientôt une photo de cette oeuvre dans ce message. En attendant, vous pouvez aller voir sur son site les autres arbres de ce plasticien auvergnat, ainsi que l'ensemble de son travail qui m'inspire souvent par sa poésie à deux facettes (installations, peintures.)
vendredi 9 octobre 2015
samedi 3 octobre 2015
Merci
La Foire d'Art et d'Artisanat d'art de Chamalières a été un surprenant succès pour moi.
Merci à tous d'avoir accepté d'entrer sous cette petite tonnelle obscure voir les visages cachés dans les ombres de mes créations. Votre enthousiasme, vos sourires et vos encouragements sont du miel pour moi qui ne suis pas encore professionnelle mais amatrice de cet art du fil métallique et des contes. Je n'ai pas encore un numéro de siret, je n'ai pas encore de liste de prix, je suis une petite débutante sur ce qui est aussi un marché. Lorsque je serai prête, je mettrai un message sur le blog qui annoncera ma professionnalisation.
Merci également à l'Amac qui a pris au sérieux mon projet, à Maud et à Patrice particulièrement, merci aux amis et aux proches grâce à qui mon installation fut possible : François, Jean-Pierre, Didier, Antoine, Dan, merci à Isabelle de Pagna Medica qui réalisa un patron de corset pour Mathilde que je n'ai pas eu le temps de terminer et qui fera l'objet d'un autre message, merci à toutes celles et tous ceux qui m'ont laissé leur carte, invitée à d'autres événements, proposé des collaborations futures... merci aux enfants qui voulaient apprendre à faire un bonhomme, merci aux parents, aux grands parents ... Je suis encore un peu émue, une semaine après.
Merci enfin à celles et ceux qui ont remarqué mon boulot sur le net :
le coeur de Margot
le boite à lire
Bientôt des nouvelles et d'autres photos, de l'abeille, de Mathilde fée corsetée puis ailée, et du "gourbi numéro 8" qui deviendra bientôt mon atelier.
samedi 5 septembre 2015
dimanche 23 août 2015
Sous la tonnelle...
Après de longues recherches d'atelier - et donc de ralenti dans mon travail, je suis sur le point d'aboutir. Dans le quartier de la gare quelques personnes se sont mobilisées afin de me permettre de bénéficier d'un espace de travail où terminer - et proprement réaliser - les projets mûris ces derniers mois.
Ainsi, je vais achever Mathilde, qui perdra bientôt sa transparence de fantôme. Son corps de fils métalliques va être habillé de fines lames de plaque offset, son visage va également être souligné, elle va pour ainsi dire prendre des couleurs. Enfin, je lui crée des accessoires, voire des vêtements : un chapeau, un corset.
Si chacune de mes pièces est conçue pour elle-même et se regarde dans la lumière, son ombre est souvent riche de mille visages que je propose au spectateur de découvrir et de contempler, voire de créer à l'aide d'une lampe de poche. J'ai aménagé une tonnelle en une sorte de chambre obscure où j'aime présenter mes créations
.
Bientôt des images sur le blog, avec l'annonce d'une future exposition.
mardi 4 août 2015
dimanche 19 avril 2015
Cassandre et le guetteur
Installés l’un à côté de
l’autre, ils communiquent, par miroir interposé. Elle l’extatique, lui
l’idéaliste. S’écoutent-ils vraiment ? Qu’entendent-ils de ce qu’ils
se disent ?
Etymologiquement, Cassandre
est celle qui rejette les hommes. Ayant repoussé Apollon, elle fut condamnée à
ne jamais être crue alors qu’elle détenait le don des devins. Sa vie fut un
cauchemar selon la mythologie des Anciens mais des temples lui sont dédiés dans
des îles méditerranéennes où elle est vénérée à l’instar d’une sainte qui
protège les femmes contre les mariages forcés.
Le Guetteur, quant à lui, est un aveugle malgré son don, celui qui le lie à Cassandre, celui de voir au-delà des apparences. C’est un aveugle : il est absent du moment qu’il vit pourtant : puisqu’il a besoin de la réflexion, il est retiré du partage, il a besoin du miroir pour voir celle qui est juste à côté de lui. Du miroir des mots ou même de celui des maux qu’il cherche derrière ces mots qu’il appelle, qu’il guette, qu’il maudit, qu’il craint ou qu’il attend et qu’il aime… plus que celle qui est là, juste là, à côté de lui, et qui cherche son regard dans le miroir qu’il lui impose.
vendredi 17 avril 2015
La Bienveillance
C’est
une sorte de petite graine à partir de laquelle naît l’amour, c’est la racine
d’où croît le germe des paix.
C’est un regard tendre
qu’on porte au monde, aux autres, aux êtres.
Elle est proche de la gentillesse,
qui en est la version active ;
la bienveillance est plutôt contemplative,
intériorisée, l’étonnement plein d’espoirs, de respect et de rêves d’une pureté
adamantine.
Elle est diffuse, elle se
diffuse autour d’elle. Comme une aura, un aimant, elle attire et irradie.
Elle
ne connaît pas la défiance, mais vit la confiance.
Seul rempart contre la
bêtise, la peur ou la colère (ces Horlas que chacun ne manque jamais de croiser
dans sa vie,) elle humanise, elle apaise, elle égalise au sens où elle pose,
elle affirme un lien d’égalité loin de la condescendance, et proche de la
fraternité.
Sans niaiserie, elle est
l’essentiel de l’humanité : être humain signifie d’abord être partie d’un
tout qui suppose et implique les autres, et la bienveillance est une invitation
à être un égal à l’écoute de ces autres, une invitation à accepter d’entendre leur
cri particulier, leur partition propre, leur projection personnelle. Dans la
grande harmonie où se contrastent les égos – heu les égaux, pardon.
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